Bombay, d'un coup. Le ciel humide de midi qui coule sur ma joue. Le monde qui s'ouvre en grand. Le taxi tapissé de moquette, le soleil exponentiel, la foule, les immeubles immenses éventrés sous la lumière, les odeurs vives, le vert partout. La liberté épaisse et chaude. Bombay gigantesque, tout autour et au-dessus encore, debout, hurlante, animée, joyeuse et maladive, dans mon nez mes oreilles et mes pupilles, tombée sur moi.
Bombay qui ne rentre pas dans l'objectif, qui se tord, s'étire et m'échappe toujours.
Bombay,
Inde 2010
3 commentaires:
quand on voit la photo de l'avion, on ne s'attend pas à découvrir la série qui suit..
Bombay indescriptible, Inde insaisissable:
Inde que vous quittez mais qui ne vous quitte jamais!
L'indélébile.
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